Les cartes de crédits renouvelable, coupables du surendettement ?
Les cartes de crédit renouvelables sont bien pratiques pour effectuer des achats si l’on n’a pas les sommes suffisantes pour le faire, mais cette arme est à double tranchant et peut se révéler bien moins intéressante qu’elle n’y paraît. Ce que l’on appelle communément le crédit revolving est directement responsable de 80% des dossiers de surendettement. La loi concernant le surendettement n’est pas très bien respectée par les grandes surfaces, les e-boutiques et autres magasins, qui proposent leurs cartes de crédit à qui en veut, sans autre forme de procès.
Revenons à la définition du crédit renouvelable. Ce type de crédit est un crédit à la consommation et à chaque fois que l’utilisateur pioche de l’argent sur sa réserve, celle-ci se reconstitue au fur et à mesure des remboursements. Pour parler des inconvénients, le premier est le taux très élevé de ce type de crédit, car il oscille autour des 20 %, ce qui est énorme. Le montant pour lequel on demande le prêt n’est pas un montant fixe, il est continuellement variable.
Le contrat de crédit n’est pas fait uniquement pour l’achat prévu, comme dans la plupart des cas, il est une réserve d’argent, et dans le cas ou pour une raison ou une autre on ne l’utilise pas, on est de toute manière obligé de rembourser chaque mois.
Malgré la loi Lagarde qui contraint les magasins d’offrir à leurs clients d’autres produits que le crédit revolving, ce dernier reste de mise, alors que le crédit à la consommation qui va permettre d’effectuer un achat en plusieurs fois, est laissé de côté, et il est gratuit.
Les magasins et supermarchés contournent un peu la loi pour arriver à placer les crédits revolving, car si le client opte pour un crédit à la consommation, il se voit automatiquement remettre une carte de fidélité qui elle possède une réserve d’argent et il retombe sans même s’en rendre compte, sur un crédit renouvelable.
Les vendeurs comme les sites internet ne se préoccupent pas trop de la solvabilité des clients ce qui leur importe c’est de faire du chiffre d’affaires et sont indulgents quand aux informations sur leur solvabilité.